TOP 2009

Publié le 27 Janvier 2010

Santé, bonheur, paix et réussite: voilà les vœux que je formule en ces premières semaines de l'année 2010 (pas très original, mais c'est pareil tous les ans, vous me direz...). Bye bye 2009, adieu à une décennie qui fut particulièrement marquante, l'heure est maintenant venue de faire travailler ses méninges et sa mémoire afin de dresser le traditionnel (et incontournable) bilan annuel. Que retiendrons-nous, que retiendrez-vous de 2009, d'un point de vue global ?... L'élection de Barack Obama, la grippe A de l'arnaque et du fric, la révélation de Susan Boyle, la folle course d'Usain Bolt, la main de Thierry Henry ou encore les problèmes de santé de notre Johnny Hallyday national...

Tant d'événements en une année qu'il est impossible de tous les retenir et les citer. Gardons donc simplement en mémoire le meilleur (ou le pire !) de ce que le 7e Art a pu nous offrir au cours de ces douze mois. Place donc au top, à mon top ciné 2009.

Si vous souhaitez réagir en exposant votre propre top, libre à vous de vous exprimer par l'entremise des commentaires. Même si je n'ai vu que 7 films durant cette année 2009 (et oui, le cinéma, c'est bien mais c'est trop cher... voilà pourquoi je préfère me ruer sur les DVD ou le petit écran, lorsqu'il propose des programmes intéressants...), je serais vraiment curieuse et ravie de découvrir vos coups de cœur, vos coups de gueule, vos bonnes surprises et vos déceptions de l'année. N'hésitez donc pas à faire connaître votre opinion, les débats sont ouverts !

AND NOW, LADIES AND GENTLEMEN, THIS IS MY TOP 2009 ! :-D

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TOP CINÉ:

Par ordre de préférence, mon classement des films découverts en salles en 2009.

1) GRAN TORINO de CLINT EASTWOOD

Parce que dans le rôle d'un vieux con hargneux, raciste et solitaire à jamais marqué par les atrocités qu'il a dû commettre pendant la guerre de Corée et qui va (malgré lui) apprendre les sens des mots amitié, foi, famille, tolérance et rédemption; Clint Eastwood excelle et tire sa révérence d'acteur en beauté. Parce que c'est amusant, et en même temps très touchant, de voir Eastwood parodier - avec une autodérision des plus croustillantes - sa propre légende, en rendant hommage, d'une certaine manière, à quelques uns des personnages emblématiques qui ont jadis fait sa gloire. Parce que derrière la trame de fond - assez classique, il est vrai - se cache une vraie réflexion sur la délinquance juvénile et la loi des armes, réflexion qui atteint son paroxysme dans l'inattendu et déchirant final, admirable plaidoyer contre la violence. Parce que c'est le deuxième film DE Clint Eastwood que je vois en salles après << L'Échange >>, mais c'est surtout le premier film AVEC Clint Eastwood que je vois sur grand écran. Forcément, ça ne s'oublie pas de sitôt, surtout lorsqu'on a en plus l'ultime privilège de le découvrir en VO, chose plutôt rare dans le cinoche de mon quartier. Grand film, grand moment, grand réalisateur: un chef-d'œuvre, c'est bien le mot.

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2) L'ÉTRANGE HISTOIRE DE BENJAMIN BUTTON de DAVID FINCHER

Parce que l'intrigue est absolument passionnante (un homme qui vit sa vie à l'envers, quoi de plus captivant ?...) et offre un regard original sur l'existence, l'amour, la mort, le temps qui passe trop vite sans qu'on puisse jamais le rattraper totalement. Parce que la mise en scène de Fincher est romanesque à souhait (réussissant, par exemple, à rendre extraordinaire une chose apparemment tout à fait anodine) et rend un bel hommage au cinéma hollywoodien des années 50, âge d'or des fresques à grand spectacle dont L'étrange histoire de Benjamin Button s'impose sans conteste possible comme une digne héritière. Parce que dans le rôle principal, Brad Pitt (dont je ne connais rien à la filmographie, il va falloir que je me rattrape !) m'a tout simplement bluffée, et le couple qu'il forme à l'écran avec la délicate Cate Blanchett est de ceux qui font vibrer les cœurs. Parce que malgré quelques légères longueurs, j'ai tout de même pleuré à deux reprises (à la fin, notamment), chose qui m'arrive pourtant assez rarement au cinéma. Et parce que 13 nominations aux Oscars, ce n'est pas rien, même si il n'en a remporté que 3 !...

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3) TWILIGHT - CHAPITRE 1: FASCINATION de CATHERINE HARDWICKE

Parce que c'est par hasard et par curiosité que je suis allée voir ce film, après avoir lu un résumé du scénario dans une revue (résumé qui, je dois le reconnaître, m'a emballée); et contre toute attente, j'en suis ressortie captivée et conquise, avide de connaître la suite de cette histoire d'amour impossible fantastico-gothique entre une lycéenne maladroite (Kristen Stewart, lumineuse) et un ténébreux vampire (Robert Pattinson, charmant). Parce que l'intrigue, contrairement à ce qu'on pourrait croire, est particulièrement complexe, soulevant des questions aussi pertinentes que troublantes. Parce que ce film modernise avec humour et tact le mythe des vampires. Pour moi, la bonne surprise de l'année 2009.

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4) TWILIGHT - CHAPITRE 2: TENTATION de CHRIS WEITZ

Parce qu'après un premier opus plutôt réussi, l'impatience de découvrir la suite des amours impossibles d'une lycéenne et d'un vampire était immense. Parce que l'intrigue s'étoffe davantage et pose de nouvelles interrogations, toujours aussi passionnantes et difficiles à résoudre. Parce que les effets spéciaux prennent plus d'importance et s'avèrent spectaculaires (les scènes avec les loups-garous). Et parce que même si la mise en scène perd un peu en rythme ce qu'elle gagne en profondeur scénaristique, la tension qui entoure les protagonistes est plus que palpable, et la complémentarité et la sensualité du couple Kristen Stewart/Robert Pattinson (sans oublier le non moins séduisant Taylor Lautner, véritable révélation de ce film) compensent les quelques faiblesses de la réalisation, par ailleurs assez efficace malgré beaucoup de longueurs.

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5) UN HOMME ET SON CHIEN de FRANCIS HUSTER

Parce que j'aime l'esprit de contradiction et surtout parce que j'aime défendre - envers et contre tous ! - les films que la critique prend visiblement un malin plaisir à descendre pour des raisons qui me paraissent souvent assez injustifiées. Parce que l'histoire de ce vieil homme usé par la vie est des plus bouleversantes et m'a, personnellement, émue aux larmes. Parce que Jean-Paul Belmondo, dont c'était là le grand retour au cinéma, est toujours un immense acteur, quoiqu'on puisse en dire (le simple fait qu'il ait accepté de tourner ce film à condition de pouvoir se montrer tel qu'il est dans la vraie vie - c'est à dire avec son handicap et sa vieillesse - prouve qu'il est bel et bien un grand artiste, qui ne triche pas avec son public). Parce que même si la réalisation est un peu maladroite et tire parfois trop vers le larmoyant (c'est vrai, je l'admets), la démarche de Francis Huster (qui est, rappelons-le, de rendre hommage à ce monstre sacré que représente Bébél dans l'histoire du cinéma français) est profondément sincère, et cette sincérité transparaît naturellement à l'écran. Et parce que de même que pour Clint Eastwood dans Gran Torino (voir ci-dessus), c'était la première fois (et peut-être bien la seule...) que je découvrais sur grand écran un film avec Belmondo.

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6) LÀ-HAUT de PETE DOCTER & BOB PETERSON

Parce que chaque nouvelle production Pixar constitue toujours un événement majeur attendu avec une effervescence particulière. Parce que les maîtres du studio à la lampe montrent une nouvelle fois qu'ils n'ont pas peur de casser les règles habituelles du cinéma d'animation, en choisissant par exemple de prendre un vieux grand-père de 78 ans, solitaire et ronchon, pour héros; ce qui n'est pas si fréquent dans les dessins animés ! Parce que l'animation est, comme toujours, virtuose (même si je n'ai pas eu la chance de le voir en 3D) et l'histoire fait preuve d'une savoureuse loufoquerie (même si je l'ai trouvée beaucoup moins aboutie que dans les précédents films de Pixar... on sent bien qu'il faut que ça dure 1h30 !...). Parce que le début, sorte de flash-back en accéléré, est infiniment émouvant (pour tout vous dire, j'en ai pleuré !) et reste à mes yeux la plus belle partie de ce film, par ailleurs pas toujours aussi surprenant qu'on aurait pu l'espérer.

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7) CINÉMAN de YANN MOIX

À propos de Cinéman, je serais claire et brève: ce film aura été ma déception de l'année 2009. Pourtant, cette œuvre avait tout pour plaire: un scénario astucieux, d'excellentes trouvailles visuelles (qui, à mon avis, n'ont pas été suffisamment exploitées) et l'occasion unique de rendre un hommage original et décalé au 7e Art. Hélas, après un début prometteur, la mise en scène s'enfonce dans la caricature vulgaire et les gags pas drôles. Avec en outre une fin totalement bâclée. Seul point positif: l'amour sincère que le réalisateur porte envers le 7e Art se ressent tout de même, malgré tous ces défauts. Dommage, pour une fois qu'une comédie française partait avec une bonne idée de départ... et encore plus dommage vis-à-vis de Franck Dubosc, dont je ne suis habituellement pas fan, mais qui là, pour une fois, ne s'en sortait pas trop mal...

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JE LES AI LOUPÉS, À MON GRAND REGRET:

Quelques films que j'aurais aimé voir ou que je serais peut-être allée voir par curiosité lors de leur sortie en salles, mais que j'ai malheureusement manqués, faute de chance et de temps. Parmi eux:

<< Slumdog Millionaire >> de Danny Boyle

<< LOL - Laughing Out Loud >> de Lisa Azuelos

<< Le Concert >> de Radu Mihaileanu

<< L'homme de chevet >> de Alain Monne

<< Le drôle de Noël de Scrooge >> de Robert Zemeckis

<< Arthur et la vengeance de Maltazard >> de Luc Besson

<< Loup >> de Nicolas Vanier

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Entre autres...

      

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TOP 5 DVD/TV:

Parce que le cinéma ne se découvre pas seulement en salles mais aussi grâce à la magie du DVD et de la télévision, voici donc un petit top - par ordre de préférence, évidemment ! - de cinq films (sélectionnés - non sans difficulté, vous vous en doutez ! - parmi tous ceux vus à la télé et en DVD) que j'ai pu découvrir cette année sur le petit écran.

1) INTO THE WILD de SEAN PENN (2007)

Parce que le scénario (qui s'inspire d'une histoire vraie) est particulièrement prenant et aborde avec grandeur et sobriété des thèmes qui, je pense, peuvent parler au cœœur de tout le monde (la quête de soi et des autres, la recherche absolue de liberté et de vérité, et surtout, ce besoin vital de pouvoir vivre en totale harmonie avec la Nature ; sont des thèmes forts qui, à moins d'être parfaitement insensible, ne peuvent laisser indifférent...). Parce que le scénario, justement, nous offre l'occasion d'embrasser du regard des paysages de toute beauté, au caractère littéralement époustouflant. Parce que Sean Penn ne se contente pas seulement de filmer la splendeur quasi irréelle de la Nature, il la dépeint aussi, avec une rare puissance dramatique, dans toute sa cruauté et sa dangerosité. Parce que dans le rôle titre, le jeune Emile Hirsch (entouré d'une pléiade d'excellents seconds rôles) se révèle éblouissant de justesse et de maturité. Parce que ce film m'a secouée et m'a remué les tripes (c'est le cas de le dire !...) comme aucun autre film ne l'avait jamais fait auparavant (ou de façon beaucoup moins intense, en tout cas !...), allant même jusqu'à me troubler dans mon sommeil (n'empêche, c'est vrai !...). Parce qu'il m'aurait presque fallu un drap (et le pire, c'est que c'est vrai !...) pour essuyer toutes les larmes que j'ai versé en le découvrant (et je n'ose même pas imaginer ce que ça aurait pu être si je l'avais vu au cinéma !...). Assurément mon grand coup de cœœur DVD de l'année 2009. Coup de cœœur et coup de poing, un coup de poing au cœœur. Putain (voilà, je l'ai dit !), quel film !...

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2) L'HISTOIRE SANS FIN de WOLFGANG PETERSEN (1984)

Parce que le scénario, là encore, vous captive immédiatement, dès les premières secondes, et ne vous lâche plus avant le surprenant et somptueux dénouement, véritable instant de grâce et de poésie. Parce que l'intrigue nous invite à vivre une fabuleuse et étonnante épopée à travers le monde de l'enfance et du rêve, mais dans laquelle la féerie du récit n'exclue pas pour autant l'invitation à la réflexion, passionnante de bout en bout, irrésistiblement prenante parce que tellement véridique. Parce que la mise en scène de Wolfgang Petersen est majestueuse, réussissant à mettre en images ce que l'on voit dans notre imaginaire lorsqu'on lit le roman du même titre; et est sublimée en cela par des effets spéciaux réjouissants, des décors grandioses et une bande son envoûtante. Parce que les enfants acteurs se révèlent incroyablement naturels dans leur jeu (ce qui est plutôt rare), et sont infiniment attachants. Parce que ce film a accompli un véritable exploit en me donnant tout à coup l'envie folle de lire le roman original dont il s'inspire (en partie). Et croyez-moi, pour me donner envie de lire un roman (qui, d'emblée, s'annonce assez important, sur le plan de la longueur), il faut ce qu'on peut communément appeler un miracle !... Ce film a réussi à accomplir ce miracle, et à l'heure où j'écris ces lignes, je peux vous dire - non sans un brin de fierté... car pour moi qui n'ait jamais aimé lire de romans (sauf une ou deux exceptions...), cela représente un événement de taille ! - que je suis littéralement plongée dans le bouquin, et ceci depuis déjà plusieurs jours. Mais croisez tout de même les doigts pour moi, pour que j'arrive (même si je pense pouvoir y arriver... du moins, je l'espère... c'est bien parti pour, en tout cas !...) à le lire en entier... Sur ce, je ne veux pas m'attarder davantage et retourne de suite à ma lecture !...

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3) VICTOR VICTORIA de BLAKE EDWARDS (1982)

Parce que si le récit peut au premier abord paraître totalement tiré par les cheveux et même un tantinet scabreux, il n'en est heureusement rien, et s'avère finalement être un magnifique hymne à la tolérance; qui pose également un regard acerbe et empreint d'humour sur la condition féminine et les rapports hommes/femmes. Parce que ça démarre d'une manière plutôt sombre, sur un ton assez proche de la tragi-comédie (voir la scène poignante où l'héroïne marche désespérément, sans but, dans les rues enneigées de Paris, le corps grelottant de froid et de faim), et ça s'achève sur une véritable bulle de champagne, sur une note pleine de fraîcheur et d'optimisme. Parce que Blake Edwards a réussi avec virtuosité à conjuguer les gags visuels (pour la plupart très burlesques) et l'humour verbal, sans jamais tomber dans la caricature facile ou la vulgarité. Parce que les chansons sont sublimes et les chorégraphies, prodigieuses (n'oublions pas que nous sommes face à une comédie musicale, l'une des plus belles - mais aussi, hélas, l'une des plus méconnues - produites par Hollywood). Parce que Julie Andrews, échappée de l'inoubliable << Mary Poppins >>, endosse là l'un de ses meilleurs rôles et est en outre secondée par deux partenaires de chic et de choc, James Garner et Robert Preston. Parce que c'est un film qui fait franchement du bien et constitue un remède idéal contre la morosité du quotidien. Parce que... je suis à court d'arguments, alors voyez-le vite si ce n'est déjà fait !...

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4) VOYAGE AU BOUT DE L'ENFER de MICHAEL CIMINO (1978)

Parce que pour moi qui ne suis habituellement pas fan des films de guerre, j'ai découvert là un pur chef-d'œuvre, une véritable perle, un trésor du cinéma américain et, plus généralement, du cinéma mondial. Parce que bien plus qu'un film DE guerre, Voyage au bout de l'enfer est un drame SUR la guerre, qui a la particularité de montrer à quoi la vie d'une bande de potes inséparables comme les cinq doigts de la main pouvait ressembler avant, pendant et après la Guerre du Viêtnam; que ce soit lorsqu'ils font joyeusement la fête à l'occasion du mariage de l'un d'eux, que ce soit lorsqu'ils sont prisonniers au fin fond de la jungle viêtnamienne, que ce soit lorsqu'ils reviennent chez eux à la fin du conflit, meurtris dans leurs corps et mutilés dans leurs âmes. Parce que la mise en scène de Cimino, volontairement lente, prend le temps d'installer l'histoire et les différents protagonistes afin que l'on puisse s'attacher et s'identifier à eux; et ne s'embarrasse pas d'effets inutiles, préférant miser sur une sobriété qui se révèle finalement beaucoup plus bouleversante qu'un quelconque discours. Parce que les acteurs (Robert de Niro, Christopher Walken, Meryl Streep...) sont tous très investis dans leurs rôles et se montrent également très complices les uns avec les autres, ce qui ne fait que renforcer encore davantage cette émotion délicate qui inonde déjà tout le film.

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5) LES SENTIERS DE LA GLOIRE de STANLEY KUBRICK (1957)

Parce que le scénario, qui s'inspire d'un épisode incroyable et cependant authentique de la Première Guerre Mondiale (et oui, encore un film de guerre... mais quel film !...), est absolument révoltant et dénonce de manière tout à fait implacable la vanité des hommes, leur bêtise illimitée (à tel point qu'elle en devient foutrement ridicule...) et surtout, leur folie meurtrière. Parce que ce récit s'attache à nous montrer que, contrairement à ce qu'on pourrait croire, le pire ennemi de l'homme n'est pas seulement la guerre, mais l'homme lui-même... l'homme est son propre ennemi, son propre prédateur, sa propre proie, son propre bourreau, sa propre victime. Parce que Stanley Kubrick, dont c'est là l'un des premiers films, montrait déjà qu'il était un grand cinéaste en même temps qu'un provocateur de génie, qui avait l'art de déranger les esprits bien-pensants tout en créant la polémique (les films qu'il réalisera par la suite ne feront que confirmer cela...). Parce que le final, poignant, contraste avec le ton volontairement cynique de l'ensemble. Parce que Kirk Douglas, magistral de charisme et de présence, endosse ici l'un des plus beaux rôles de toute sa vie, si ce n'est le plus beau. À ce jour, mon Kubrick préféré.

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ILS NOUS ONT QUITTÉS...

Cette rétrospective est aussi l'occasion de rendre un ultime hommage à tous ces illustres artistes disparus au cours de cette année 2009. R.I.P. et merci à eux qui ont su apporter un peu de rêve et de paillettes dans notre quotidien.

 Claude Berri (1 juillet 1934 - 12 janvier 2009)

 Patrick McGoohan (19 mars 1928 - 13 janvier 2009)

 Maurice Jarre (13 septembre 1924 - 29 mars 2009)

 David Carradine (8 décembre 1936 - 3 juin 2009)

 Farrah Fawcett (2 février 1947 - 25 juin 2009)

 Michael Jackson (29 août 1958 - 25 juin 2009)

 Karl Malden (22 mars 1912 - 1 juillet 2009)

 Jean-Paul Roussillon (5 mars 1931 - 31 juillet 2009)

 Sim (21 juillet 1926 - 6 septembre 2009)

 Patrick Swayze (18 août 1952 - 14 septembre 2009)

 Jocelyn Quivrin (14 février 1979 - 15 novembre 2009)

 Dominique Zardi (2 mars 1930 - 14 décembre 2009)

 Jennifer Jones (2 mars 1919 - 17 décembre 2009)

Et aussi...

Pat Hingle (19 juillet 1924 - 3 janvier 2009)

Georges Cravenne (24 janvier 1914 - 10 janvier 2009)

James Withmore (1 octobre 1921 - 6 février 2009)

Sydney Chaplin (31 mars 1926 - 3 mars 2009)

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MES ATTENTES POUR 2010...

Une nouvelle année qui vient de commencer et déjà pas mal de films très prometteurs à l'horizon. Pour ma part, il y en a déjà deux qui retiennent tout particulièrement mon attention. Tout d'abord, le troisième volet de la saga fantastico-romantique << Twilight >>, intitulé << Hésitation >>; et qui, d'après les premières news, devrait débarquer sur nos écrans à partir du 7 juillet (date à confirmer, bien entendu !...).

Ensuite, dans un tout autre registre, mais avec une impatience aussi grande (si ce n'est plus !), je guette d'un œil gourmand le << Robin des Bois >> revisité par Ridley Scott, dont la sortie est annoncée pour le 19 mai prochain. Pour sa cinquième collaboration avec mister Scott, l'ex général Maximus - alias Russell Crowe, pour qui ce rôle aura valu l'Oscar du meilleur acteur - du péplum << Gladiator >> (film qui fêtera d'ailleurs ses 10 ans cette année... déjà !...) endosse à nouveau les habits (et la barbe !...) d'un héros légendaire... pour un film qui résonnera dans l'éternité ?... Espérons-le.

Pas encore sûr pour l'instant, j'irais peut-être également voir (par pure curiosité) le nouveau Clint Eastwood consacré à la fin de l'Apartheid, << Invictus >> (en salles depuis le 13 janvier), avec Morgan Freeman et Matt Damon dans les rôles principaux, bien que le sujet ne m'attire pas spécialement.

Tout simplement, j'espère que sur le plan cinématographique, 2010 sera aussi étonnante et exceptionnelle que 2009, avec plein de découvertes, d'expériences, de surprises et d'émotions; et que le 7e Art va encore et encore nous ébahir tout en nous faisant toujours rêver (ce qu'il sait si bien faire !...).

BONNE ANNÉE 2010 À TOUTES ET À TOUS ! ;-)

  

 

 

 

Rédigé par Kleinhase

Publié dans #CINÉMA, #BILANS ANNUELS

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A
Pour tes films (classés) deux ne méritent pas de figurer dans ton palmarès.......<br /> <br /> Twilight et cinéman. Le premier parce qu'il est soporifique et le second parceque<br /> mal fait, très mal fait et F.DUBOSC en fait un peu trop (comme dans ses sketchs).<br /> Le reste de ton choix est très bien.......
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